L’homme debout, sculpture organique a pu voir le jour grâce à MAYA, issu de la fusion de plusieurs logiciels pour l'aéronautique.

Dann Chetrit, sculpteur, fait de l’outil informatique un usage particulier et personnel : La technologie numérique permet de faire émerger des morphogenèses humaines jusque là non explorées, « un mur peut-il être aussi souple qu’un drapé » ?

Dans l’approche que fait le sculpteur, les technologies numériques de conceptions et de réalisations permettent de se rapprocher de l’objet artistique et de sa relation au territoire, par exemple en comparant les échelles possibles par rapport au topos.

« L’ordinateur n’est donc pas un instrument de déshumanisation, mais se donne comme l’interprète de solutions et propositions comparées ».

Si la forme de « l’objet conçu » est toujours la même, chaque « machine de réalisation de l’œuvre » laisse son empreinte dans la matière, comme une signature, qu'elle soit imprimante 3D, fraiseuse CNC, bras robotisé à 7 axes, ou autres.

L’art du pli et du drapé

Le goût du pli peut tourner à l'obsession. Le pli, c'est le mystère, le caché, l’ombre et la lumière, l'empreinte, la métamorphose, c'est aussi l'ondulation, la liberté.

L'Homme Debout est le premier d’une série de 5 bas reliefs qui a pour but d’illustrer que chaque individu peut trouver un statut et une place dans la société.

Ce premier bas relief expérimental donne la priorité à l'insertion dans un contexte historique déterminé et donne lieu à une iconographie surprenante en vue de soutenir de nouvelles typologies urbaines et morphologies humaines.

Les premières maquettes de « l’homme debout » sont réalisées à l’imprimante 3D par dépôt de fil fondu, dans lequel les couches, si infimes soient-elles, sont comparables aux courbes de niveau des cartographies topographiques.

Le modèle de « L’homme debout » (2m x1m) est réalisé en polystyrène à la fraiseuse 3D.