Arancha Tejedor Plasticienne


L’image du projet urbain et sa représentation par la maquette

 

La conception de l’espace urbain en utilisant comme vecteur de représentation la maquette à grande échelle permet de préfigurer le projet de façon plausible, ses volumes, ses proportions et permet au spectateur d'appréhender plus facilement une réalité. La maquette du projet urbain permet la visualisation concrète des volumes en essayant d’approcher

une « imagibilité » poétique.


La maquette est destinée à être vue par tous, notamment par des habitants non initiées aux codes du dessin en plan, pour qui il est peut être parfois difficile de faire la projection mentale entre le plan 2D et le volume 3D.


Il s'agit de mettre en relation la notion d'espace mental, et de nourrir le projet de la culture traditionnelle et contemporaine, à partir du plan parcellaire (îlots) de de la ville.

 

La notion d’in-situ revêt d’abord une dimension physique, géographique, sociale avant même qu’il soit question de métaphore. L’in-situ se loge d’abord dans l’histoire de chaque visiteur. Chacun perçoit différemment l’espace et son appropriation possible.


Travailler directement sur le maillage et restructurer des îlots en créant autant que de besoin des espaces publics : création de places, squares, parcs, jardins…


Ainsi les trois temps du processus seront réunis : l’établissement des cartes et plans cadastral de la ville (partie 1), la représentation mentale du paysage (partie 2), son extension dans sa pratique physique, la maquette et la sculpture (un multiple).

 

Ensuite, l’in-situ qui est considéré comme ce nouveau territoire pour l’art. De nouveaux espaces sont donc investis par l’art et des œuvres remettent en question la neutralité dans la cité par la réalisation d'un parcours de sculptures à l'échelle réelle de l'espace choisi dans la ville.